Économie du Maroc
L'économie du Maroc est une économie de marché, classé comme faisant partie des pays émergents. Le Maroc est le premier producteur et exportateur au monde de phosphates, ce dernier constitue une entrée importante en devises pour le pays.Dès l'indépendance, les dirigeants ont décidé d'exploiter les possibilités immédiates qu'offrait le pays. Les objectifs gouvernementaux, avaient plusieurs buts :
- la valorisation de l'aspect rural et agricole du pays afin de bâtir une agriculture moderne et performante, malgré les conditions climatiques dont souffre le pays. Ceci dans l'objectif d'alimenter l'exportation, les marchés intérieurs du pays, et l'industrie agro-alimentaire. Il faut aussi noter que le secteur de la pêche contribue fortement aux exportations ;
- l'exploitation à grande échelle des gisements de phosphates dont le pays possède environ un tiers des réserves mondiales connues à ce jour, entraînant ainsi la mise en place d'un important pôle chimique pour la transformation et la mise en valeur des phosphates ;
- Le développement secteur de l'industrie de transformation, domaine dans lequel le pays cherche toujours à attirer de plus en plus d'investisseurs étrangers. Le gouvernement vise le renforcement de plusieurs secteurs comme le textile, les industries de transformation légère, l'industrie mécanique, automobile, pharmaceutique, électronique, les nouvelles technologies et dernièrement le secteur de l'aéronautique grâce aux entreprises nationales et surtout aussi aux nombreuses délocalisations européenne dans ce domaine vers le Maroc ;
- le développement du tourisme, qui a retenu une grande attention de la part du gouvernement d'ailleurs ce dernier a depuis toujours fortement attiré les investisseurs privés marocains et les grands groupes internationaux ;
- Le développement du domaine tertiaire, qui s'est fortement accéléré depuis plus d'une dizaine d'années, avec notamment, les secteurs de la banque, de la finance, de la grande distribution, de la téléphonie mobile et de l'offshoring (délocalisation des centres d'appels, et de services, ainsi que des SSII européennes…).
L'économie marocaine dispose aujourd'hui d'un cadre macroéconomique sain susceptible de constituer un levier efficace pour la réalisation des objectifs de croissance durable, de résorption de chômage qui est de l'ordre de 9,6 %[8]et de réduction de la pauvreté qui est de l'ordre de 10 %[9].
Selon les dernières statistiques, le PIB du Maroc en 2010 est de 103,5 milliards de dollars[10]. Sur le plan économique Africain, le Maroc se classe 5e puissance économique derrière l'Afrique Du Sud, l'Algérie, le Nigeria et l'Égypte.
Le Maroc évolue sur un rythme de croissance rapide. Elle a enregistré durant les cinq dernières années un taux de croissance moyen de 6,5 %. En effet, en 2001 et dans un contexte de contre-performance du secteur agricole, de morosité de la conjoncture internationale, l'économie marocaine a enregistré un taux de croissance estimé à 6,5 % contre 1 % en 2000, 5,2 % en 2002, 6,5 % en 2003 plus de 8 % en 2006 et quasiment 5 % en 2010[réf. nécessaire].
Le PIB du Maroc se répartit en 2010 à 17,1 % dans l'agriculture, à 31,6 % dans l'industrie et à 51,4 % dans les services[11],[12].
Évolution du PIB du Maroc (IMF)[13] | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2004–2010 |
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PIB du Maroc (en PPA) en milliards de $ | 101,904 | 108,171 | 120,365 | 126,943 | 138,177 | 148,109 | 175,007 | NA |
PIB du Maroc par personne (en PPA) en $ | 3 409 | 3 585 | 3 945 | 4 093 | 4 432 | 4 725 | 7 025 | NA |
Évolution du PIB du Maroc | 4,8 | 3,0 | 7,8 | 2,7 | 6,5 | 4,4 (est.) | 5,4 (est.) | Moy. de 5,8 % |
Dette publique (en pourcentage du PIB)[14] | 59,4 | 63,1 | 58,1 | 53,6 | 51,9 | 51,8 (est.) | 47,1 (est.) | NA |
Consommation, investissement et épargne[modifier]
La reprise de l'investissement est également très nette dans le bilan de l’année 2003. Cette reprise a connu une hausse de 8 % par rapport à 2002. Le lancement de grands travaux dans le secteur du bâtiment et travaux publics explique largement cette embellie des investissements.Autre signe de consolidation macroéconomique, le niveau de l’épargne nationale qui se situe aux environs de 26 % du PIB, grâce essentiellement à la progression des transferts des marocains résidents à l’étranger (4,7 %), au maintien à un niveau élevé des placements des avoirs extérieurs à l'étranger et à la baisse des charges et intérêts de la dette extérieure publique.
Inflation[modifier]
L'inflation est de 6,1 % en 1995, la hausse des prix a été ramenée sous la barre des 3 %. En 2000, elle a été contenue à 2,5 %, à 1,4 % en 2001, à 2,1 % en 2002, à 1,2 en 2003 et 1,5 en 2006 et est en 2011 de 1 %[réf. nécessaire].Chômage[modifier]
- Le taux de chômage atteint les 9,9 %Le Maroc aussi a vu le nombre de ses chômeurs augmenter. Avec près de 1 130 000 de personnes sans emploi, le taux de chômage national a atteint, au premier trimestre de 2012, les 9,9 %, soit une hausse de 0,8 par rapport à 2011. Ils sont ainsi 93 000 chômeurs en plus, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), qui avait publié le jeudi 3 mai 2012 , une étude relative à la situation du marché du travail au Maroc. Le taux de chômage est plus élevé dans les zones urbaines, précise le HCP. Il est, en effet, de 14,4 % dans le milieu urbain, contre 4,8 % dans les zones rurales. Les jeunes sont les plus affectés par le chômage, avec des taux de 19,2 % enregistré chez les 15 à 24 ans, et de 14,5 % chez les 25 à 34 ans, ajoute le HCP. [15]
Finance publique[modifier]
Les équilibres financiers ont été progressivement restaurés ces dernières décennies. De 12 % du produit intérieur brut (PIB) en 1982, le déficit budgétaire a été ramené à 2,7 % en 2001 et à 3,5 % en 2003[réf. nécessaire].Endettement[modifier]
La dette extérieure publique marocaine s'est établie à environ 13,6 milliards de dollars au terme de l'année 2006, enregistrant ainsi une légère baisse de 0,6 %, alors que le taux d'endettement extérieur s'est amélioré de 2,3 points du PIB, pour passer à moins de 20 %[réf. nécessaire].Commerce extérieure[modifier]
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Notation[modifier]
Standard & Poor’s a rehaussé, le 23 mars 2010, la note du Maroc du crédit souverain de la dette à long terme en devises de « BB+ » à « BBB- » et de la dette en monnaie locale à long terme de « BBB » à « BBB+ » avec des perspectives stables.Standard & Poor’s a également relevé la note du Maroc à court terme en devises de « B » à « A 3 » et la note à court terme en monnaie locale de « A3 » à « A2». Ce saut qualitatif fait passer le Maroc à la catégorie « Investment grade ».
Accords bilatéraux[modifier]
Le Maroc se caractérise par une grande ouverture vers l'extérieur, à ce titre nous pouvons citer les différents accords de libre échange que le Maroc a ratifié avec ses principaux partenaires économiques :- L'accord de libre échange avec l'Union européenne dans l'objectif d'intégrer la (ZLE) (Zone européenne de libre échange à l'horizon 2012).
- L'accord d'Agadir, signé avec l'Égypte, la Jordanie, et la Tunisie, dans le cadre de la mise en place de la Zone Arabe de Libre Échange.
- L'accord de libre échange avec les Émirats arabes unis.
- L'accord de libre échange avec la Turquie.
- Et dernièrement l'accord de libre échange avec les États-Unis est rentré en vigueur le 1er janvier 2006.
Entreprises[modifier]
Article détaillé : Liste d'entreprises marocaines.
Comme toute autre économie, l'économie Marocaine possède des
entreprises privées comme publiques. L'État Marocain a procédé à une
vague de privatisations pour collecter les financements nécessaires
soit pour faire avancer ses grands projets, soit pour payer les
salaires des fonctionnaires (Budget de fonctionnement). L'État a
procédé à la privatisation de 112 entreprises juste après le vote de la
loi de la privatisation N°256-89. On peut lister les entreprises
suivantes.- Maroc Télécom (l'État dispose encore de 30 % du capital de cette compagnie) ;
- La Régie des Tabacs ;
- CTM ;
- La SAMIR
- CIOR
- CIH
- BMCE
- L'OCP (Office Chérifien des Phosphates);
- La RAM (Royal Air Maroc);
- L'ONCF (Office National des Chemins de Fer),
Agriculture[modifier]
Article détaillé : Agriculture au Maroc.
Le Maroc est un pays avec 40 % de vivant du secteur agricole qui dispose d'une surface agricole utile (SAU) estimée à environ 9 500 000 hectares ce qui représente 95 000 km²
l'équivalent de 3,11 fois la surface d'un pays comme la Belgique. Les
principales productions agricoles du pays sont constituées par les
céréales (le blé, l'orge et le maïs), la betterave à sucre, la canne a sucre, les agrumes (oranges, clémentines…), le raisin, les légumes, les tomates, les olives, et l'élevage.
Mais la production céréalière en particulier et la production agricole
générale restent très dépendantes des conditions et des aléas
climatiques que rencontre le pays.Les céréales[modifier]
Les céréales figurent comme étant la principale culture agricole du Maroc. La production céréalière fait vivre une grande partie de la population rurale du pays, mais malgré les progrès de l'irrigation dans le centre et le sud du pays, les céréales restent dépendant d'une bonne pluviométrie, leurs volumes de production peut d’une année à une autre varier du simple au triple (de 30 000 000 à 100 000 000 q) en fonction des conditions climatiques. Au Maroc le secteur céréalier présente plusieurs facettes, on trouve l'existence d'un secteur d’exploitation moderne concentré sur la cote Atlantique, et le centre du pays, cohabitant avec une agriculture de subsistance.Les fruits et légumes[modifier]
Grâce à la construction de nombreux barrages et à la mise en valeur d'importantes zones irriguées le secteur des fruits et légumes est celui qui offre à long terme les plus grandes possibilités d'évolutions. Ce secteur a permis le développement d’une production arboricole performante (agrumes, pommes, nectarines, …) qui offre de nombreux avantages. Le secteur permet aux populations rurales d'obtenir de très bons revenus, leurs évitant de venir faire grossir les flux d'exodes en direction des centres urbains. Les récoltes permettent d'alimenter les exportations du pays, tout en leurs offrant d'importants débouchés vers l’industrie agro-alimentaire locale. Les principaux produits d’exportations sont la tomate, les agrumes (oranges, mandarines, clémentines, etc.), ainsi que les légumes comme la pomme de terre, la courgette, et les aubergines produits principalement dans le sud du pays, (région d’Agadir).Viticulture au Maroc[modifier]
Article détaillé : Viticulture au Maroc.
Les exportations agricoles[modifier]
Le Maroc est l'un des plus grands producteurs d'olives et d'huile d'olives : 3e mondial en olives derrière l'Espagne,L'Italie mais loin devant La Turquie, l'Algerie,La Tunisie, Le Portugal, La Grèce. Les exportations d'agrumes sont également l'une des plus grandes ressources agricoles du pays. Le Maroc est le 2e exportateur mondial d'agrumes. Quant aux autres exportations agricoles le Maroc exporte divers produits dont la valeur ajoutée est estimée à 2,6 milliards € [16].L'élevage[modifier]
Troupeau bovin : 17,5 millions de têtes[16]. *La pêche[modifier]
Article détaillé : Économie de pêche au Maroc.
Le pays est l'un des plus grands producteurs de poisson dans le monde. Avec 17 ports le Maroc affiche une production de 589 928 tonnes en 2003 et 593 966 tonnes en 2004 pour une valeur respective de 227 627 400 € et 246 368 700 € soit une variation 0,7 % en volume et 8,2 % en chiffre d'affaires. Le port tanger med est l'un des plus grands ports artificiels au monde et le plus grand port de l'Afrique.Les 14 principaux ports de pêches au Maroc[modifier]
- Nador
- Al Hoceima
- El Jadida
- M'Diq
- Tanger
- Larache
- Mehdia
- Casablanca
- Safi
- Essaouira
- Agadir
- Tan-Tan
- Mohammédia
- Jebha
Exportation[modifier]
- Exportation en 2003 : 340 169 t pour une valeur de 1 964 243 900 € [17]
- Exportation en 2004 : 267 336 t pour une valeur de 1 727 333 800 €
- Exportation en 2005 : 465 174 t pour une valeur de 3 936 897 900 €
L'extraction minière[modifier]
L'extraction minière est dominée par le phosphate, prélevé essentiellement de la région de Khouribga, qui représentait en 1999 95 % de l'activité minière[18].En 2006, le Maroc est le troisième producteur mondial de phosphates, avec 29,5 millions de tonnes. En 2009, cette production de phosphore était chiffrée à un montant de 14,49 milliards de dollars US (Chine : 30,7 ; États-Unis : 30,1)[19]. La production est effectuée par l'Office chérifien des phosphates (OCP). Le Maroc est le premier exportateur de phosphates au monde.
Les principaux sites d'extraction se trouvent à Khouribga, Benguérir/Youssoufia, Meskala et Boukraa (Sahara occidental)[20].
Selon l'USGS[21], le Maroc (en incluant le Sahara occidental) détient les deuxièmes plus grandes réserves prouvées de phosphate du monde, avec 5,7 milliards de tonnes (Chine : 6,6), et les plus grandes réserves potentielles, avec 21 milliards de tonnes (Chine : 13).
Les ressources minières[modifier]
Les principaux produits miniers qui sont actuellement en cours d'exploitation au Maroc sont :- Le phosphate : 1er producteur mondial / 1er exportateur (2006)
- Le charbon: 15e producteur mondial / 7e exportateur
- Le plomb : 10e producteur mondial.
- L'argent : 10e producteur mondial
- L'or
- Le zinc : 16e producteur mondial
- Le cobalt
- Le manganèse
- L'antimoine
- Le fer
- La barytine
- La fluorine
- Le sel
- Le gypse
- Les argiles smectiques
- Le feldspath
- Le mica
- La calcite et le talc
- Le sable de silice : Depuis 2006, avec Traspex
Industrie[modifier]
Depuis l'indépendance, le Maroc s'est lancé dans d'importants investissements pour développer et doter le pays d'infrastructures industrielles de bases. Le secteur industriel représente près de 28 % du PIB. Longtemps dominé par les industries agro-alimentaires, du textile et du cuir, le secteur industriel s’est diversifié rapidement grâce à l’essor des secteurs de la chimie et parachimie, du papier et des cartons, des équipements automobiles et de montage de véhicules, les services aux entreprises, l’informatique, l’électronique et l’industrie aéronautique.Les différentes branches industrielles existantes au Maroc :
- L'industrie manufacturière : Le Maroc est un pays moyennement riche en matière de ressources énergétiques et minières, (surtout les phosphates). Donc dès son indépendance le gouvernement a veillé à mettre sur pied une industrie manufacturière pour la transformation des produits locaux qui vise à satisfaire le marché intérieur et à nourrir les exportations.
- L'industrie textile : [22]L'industrie textile est un des secteurs clef de l'économie marocaine, il représente 42 % de l'emploi et 34 % du secteur manufacturier. Face à la concurrence asiatique, le Maroc veut profiter de sa proximité avec l'Europe et mise sur le Fast Fashion[23],[24].
- L'industrie agroalimentaire : L'industrie agroalimentaire au Maroc est très performante, le Maroc exporte une bonne partie vers l'étranger il s'agit principalement de biscuits, de boissons, de conserves, de produits laitiers et ses dérivés, d'oléagineux, de poissons et produits de mer, de transformation de légumes et fruits.
- L'industrie navale : Le Maroc produit des bateaux de pêche modernes principalement des chalutiers et des navires de transport…) la principale ville qui abrite cette industrie est Agadir. La société Chantier Naval Agadir Founty (CNAF) a vu le jour en 2002. Elle a pour activité la construction de bateaux de pêche : en 2007 un premier bateau de pêche marocain fut exporté vers l'Algérie.
- L'industrie pharmaceutique : [25]L’industrie pharmaceutique marocaine est la troisième en termes de taille et de chiffre d’affaires au niveau du continent africain après l'Afrique du Sud et l'Algérie. Cette industrie génère un chiffre d’affaires de 900 000 000 €/an soit 9 milliard de Dhs/an. Le Maroc assure entre 80 % et 90 % de ses besoins en termes de médicaments. Le pays exporte notamment vers de nombreux pays européens et africains. Le reste des besoins sont importés depuis l’étranger et principalement depuis la France.
- L'industrie de l'automobile : Le Maroc produit et assemble depuis 1959 des voitures mais aussi des camions de transports à Casablanca où la société marocaine SOMACA produit les modèles automobiles "Dacia Logan", "Peugeot Partner", "Citroën Berlingo" et "Renault Kangoo". En février 2007 plus de 5000 voitures marocaines ont été exportées vers l'Espagne et la France [réf. nécessaire]. L'Égypte constitue un marché automobile potentiel important à la suite des accords commerciaux. Par ailleurs, le Maroc a un concessionnaire de voitures de luxe et de hautes performances, il s'agit de la marque Laraki créée en 2000 par le designer Abdeslam Laraki. En 2007, Renault-Nissan a signé avec l'État marocain des contrats pour la construction d'une usine de production automobile près de Tanger pour une valeur d'un milliard d’euros et qui va assurer à terme l'exportation de 400 000 véhicules par an à l'horizon 2012, ce qui conduira à un total de 440 000 voitures exportés par an[26]. Début 2009 une levée d'emprunt bancaire d'un montant de 400 millions (sur un plan d'investissement de 500 millions) de dirhams a été réalisé par la SOMACA auprès de 3 banques marocaines. Ce qui permettra de porter la capacité annuelle de production de 45.000 à 90.000 à fin septembre[27].
- L'industrie artisanale : Une bonne partie du produit de cette industrie est exportée vers l'Europe, les principales villes marocaines réputées pour leurs industries artisanales sont Marrakech, Fès, Essaouira et Safi.
- L'industrie aéronautique : Cette industrie comporte deux branches : l'aviation civile et l'aviation militaire. Le Maroc possède une certification ISO dans le domaine de l'entretien et de la réparation des engins d'avions notamment les réacteurs d'avions de tout type (Boeing, Airbus, Jets, avion à hélice). En outre, la fabrication de composants spécifiques pour les avions tels que les câblages et autres… est destinée à l'export. Les partenaires sont Snecma, Boeing et d'autres firmes internationales. Le secteur aéronautique est un des secteurs ciblés par le plan émergence pour dynamiser l'économie du pays, les villes marocaines où l'industrie aéronautique est implantée sont par ordre d'importance sont Casablanca, Tanger et Rabat[28]. Ce secteur est en plein boom et une cinquantaine d'entreprises sont installées au Maroc[29]. Le salon AeroExpo Marrakech est un carrefour incontournable de cette activité.
- L'industrie chimique : L'industrie chimique marocaine a vu sa production augmenter de 10 pour cent depuis 1997. Elle est restée dominée par la valorisation des phosphates. Les ports de Safi et de Jorf Lasfar ont une industrie pétrochimique extrêmement développée. Mais l'industrie chimique est également florissante à Tanger et à Nador (sidérurgie très développée). La production de ciment est également stimulée par la marché de la construction immobilière (en plein essor) et est très florissante grâce à l'implantation de sociétés de calibre international comme "Lafarge". La raffinerie de pétrole de Sidi Kacem et surtout celle de Mohammedia sont parmi les plus grandes raffineries d'Afrique.
- L'industrie électronique : Le Maroc dispose d'un certain nombre d'atouts pour développer le secteur de l'électronique : l’industrie électronique est née au Maroc dans le courant des années 1950-1960 avec l’implantation de « STMicroelectronics » en 1952, ex-Société de Fabrications Radioélectriques Marocaine. Aujourd’hui, le secteur connaît un véritable engouement pour les branches de montage de cartes électroniques, de circuits intégrés, de centraux téléphoniques et de fabrication de composants électroniques. Le pays compte plus de 30 unités industrielles, génératrices de près de 7000 emplois. Elles réalisent des exportations pour un montant global de 940 millions de dirhams par an. La fabrication des composants électroniques dépend, à elle seule, de plus de 11 sociétés et réalise un chiffre d’affaires de plus de 1,2 milliard de dirhams dont 98 % de la production est destinée à l’exportation principalement vers la France, aux États-Unis et au marché local. Dans le domaine de l'électronique, les atouts du Maroc sont principalement sa proximité géographique avec l'Europe, une disponibilité d'ingénieurs et de techniciens qualifiés et des infrastructures suffisantes et de bonne qualité. L'ASEL (Association du Secteur de l'Électronique) regroupe les principales industries de l'électronique basées au Maroc.
- Cinématographie : L'industrie du cinéma au Maroc, passant de quelques millions de chiffre d'affaires à un volume d'opérations qui dépasse deux cents millions de dollars par an. L'industrie du cinéma au Maroc est concentrée dans la ville de Ouarzazate (sud-est) où beaucoup de films ont été tournés.
- Les nouvelles technologies de l'information : Classée cinquième mondial en termes de parts de marché, la technologie marocaine dispose de « compétences hautement spécialisées et de solutions performantes, reconnues au niveau international dans les secteurs de la banque, de la poste, des télécoms, de la grande distribution, de l’e-gov et de l’identité électronique, le Maroc est un acteur mondial leader dans la conception et le développement de solutions permettant de dématérialiser les flux d’information, d’effectuer tout type de transaction électronique et de sécuriser les échanges informatisés. Cette industrie a été développée au Maroc fin des années 1990 elle concerne la technologie 3D. Le Maroc produit des cartes à puces, des cartes crédits…)
- Les hautes technologies : Elles concernent principalement l'aéronautique, l'électronique, l'informatique, les technologies de communication militaire, spatiales, NTIC et offshoring. Les "H-T" sont situées dans la ville de Casablanca avec le TechnoPark située au Hay Hassani.
- Les zones franches : Le Maroc possède une zone franche à Tanger à 15 km de l'Europe, appelée Tanger free zone qui est une terre d'investissements grâce à sa proximité avec l'Europe, aux facilités administratives, fiscales et logistiques. Sa stratégie consiste à être liée au Port Tangermed qui sera à terme le plus grand port de Méditerranée et d’Afrique. Renault-Nissan a prévu d'y investir 600 millions d'euros et d'y produire 200.000 véhicules par an dès 2010 et 400.000 en 2012[30],[31],[32].
Services[modifier]
Le secteur des services au Maroc est relativement développé. Les services sont très dynamique grâce notamment au secteur du tourisme (hôtellerie, services touristiques, services de loisirs…), et aux secteurs bancaires et de la finances. Aujourd'hui Casablanca est le plus grand centre financier et industriel du Maroc et au Maghreb. De nombreuses entreprises multinationales qui opèrent au Maghreb et en Afrique de l'ouest ont leurs sièges à Casablanca. En 2008, Casablanca est devenu la deuxième place financière du continent Africain et représente 48 % des investissements et 60 % du PNB du Maroc[33] . Casablanca est aussi la deuxième place financière arabe derrière la bourse de Ryad en Arabie saoudite, avec une capitalisation d'environ 800 milliard de dirhams en 2008, ce qui équivaut à environ 87 milliard $. Les années 2005 et 2006 ont été très profitables pour la place casablancaise grâce à un afflux record de capitaux en provenance du moyen orient.Banques, finances[modifier]
Article détaillé : Liste des banques marocaines.
La banque centrale du Maroc (Bank Al-Maghrib
- Bank Al-Maghrib : la banque centrale du Maroc.
- Attijariwafa bank : premier groupe bancaire maghrébin et troisième à l'échelle africaine.
- BMCE Bank : deuxième groupe bancaire marocain en termes d'actifs, présent aussi en Afrique et en Europe.
- Banque populaire du Maroc : groupe composé de 11 banques populaires régionales. Il dispose du plus vaste réseau d'agences et de la plus large base clientèle au Maroc.
- Arab Bank Maroc : filiale de la banque jordanienne Arab Bank.
- BMCI : filiale du Groupe BNP Paribas.
- Crédit agricole du Maroc.
- Crédit du Maroc : filiale du groupe Crédit agricole SA.
- CFG Group : banque d'investissement marocaine.
- CIH : filiale depuis 2005 du Groupe CDG.
- Société générale Maroc : filiale du groupe Société générale.
- Citibank Maghreb : banque d'investissement marocaine filiale du groupe Citibank.
- Poste Maroc : Société anonyme marocaine de droit public.
- Al Barid Bank : filiale bancaire de Poste Maroc.
Le marché boursier de Casablanca[modifier]
Article détaillé : Bourse de Casablanca.
2 ème place financière d'Afrique après celle de Johannesburg et devant celle du caire et 2e a l'échelle arabe, La capitalisation boursière s'élève à 125 milliards de dollars avec près de 130 entreprises cotées[34].Les services aux entreprises (délocalisations)[modifier]
Aujourd'hui et durant la période 1980-1995, le Maroc a réussi à tirer profit des mouvements de délocalisation en Europe occidentale. Dans ce phénomène là, on peut mettre en évidence deux périodes bien distinctes :- La première concerne les délocalisations dans le secteur du textile, et de la petite industrie de transformation.
- La seconde concerne les délocalisations dans les domaines de l'industrie des hautes technologies, de l'automobile, et des services (centre d'appel, services dédiés aux entreprises…)
La France est le premier client du Maroc, le premier fournisseur, le premier investisseur étranger (en 1989, elle a investi 60 fois plus qu'en Algérie) ; 1200 entreprises françaises environ étaient installées au Maroc en 1990, tandis que les sociétés industrielles à participation totale ou partielle françaises étaient au nombre de 550.
Le commerce et la grande distribution[modifier]
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Au Maroc, on dénombre ces enseignes dans la grande distribution :- Marjane (groupe ONA) ;
- Aswak Assalam, appartenant au groupe Chaabi en collaboration avec le groupe français Casino ;
- Metro Maroc, filiale du géant allemand Metro ;
- Label'Vie, groupe marocain opérant dans la grande distribution en collaboration avec le géant français Carrefour ;
- Acima (groupe ONA) ;
- BIM, géant turc opérant dans le hard-discount de proximité.
Le tourisme[modifier]
Article détaillé : Tourisme au Maroc.
Tourisme culturel[modifier]
Jamea el Fna de Marrakech
Vue sur la vieille Médina de Fès capitale spirituelle du Royaume
Les monuments romains :
Tourisme balnéaire[modifier]
Les stations balnéaires méditerranéennesLes stations balnéaires atlantiques
Corniche d'Agadir
Tourisme de découverte écologique[modifier]
- Tourisme saharien
- Tourisme de montagne
Tourisme sportif[modifier]
- Tourisme golfique et équestre
- Surf
Tourisme médical[modifier]
De nombreux étrangers affluent chaque année vers le Maroc pour se faire opérer (chirurgie esthétique et cardiaque en grande partie). Cela s'explique par le coût moyennement élevé des interventions et une très bonne qualité des soins.[réf. nécessaire]Infrastructures[modifier]
Routes[modifier]
Le Maroc dispose d'un réseau routier d'environ 95 000 km en 2006.Autoroutes[modifier]
Autoroute A3 vers la sortie de Témara
Article détaillé : Liste des autoroutes du Maroc.
Le Maroc a le deuxième plus grand réseau autoroutier du Maghreb et 3e d'Afrique après l'Afrique du Sud et l'Algérie.Le Maroc compte 13 autoroutes dont 4 en construction.
L'armature autoroutière est longue de 1 416 km (à fin juillet 2011) et 1 804 km sont prévus à l'horizon 2015, elle se compose de plusieurs tronçons :
A 1: Rabat - Tanger (223 km) ;
A 2: Rabat - Fès (182 km) ;
A 3 :Rabat - Casablanca (90 km) ;
A 4: Tanger - Port Tanger Med (54 km);
A 5: Périphérique Casablanca (37 km) et Casablanca - El Jadida (81 km) ;
A 6: Tétouan - Fnideq (28 km);
A 7: Casablanca - Marrakech - Agadir (480 km);
A 9: Fès - Oujda (328 km);
A 11: Berrechid - Beni Mellal (172 km) (ouverture en 2014);
Chemin de fer[modifier]
Train dans la Gare de Rabat-Ville
Article détaillé : Transport ferroviaire au Maroc.
Le réseau ferroviaire marocain est l'un des plus développés d'Afrique, il relie la plupart des principales villes du pays. Ce réseau s'étend sur une longueur de 2 120 km dont 1 060 km de lignes électrifiées, 1 520 km de lignes à voie unique et 600 km de lignes à double voie.- Les projets à court terme :
- Construction d'un tronçon d'environ 50 km reliant la ville de Tanger au nouveau port 'Tanger Med' inauguré le 17 juin 2009[36].
- Construction du tronçon reliant la ville de Taourirt à la ville de Nador sur une distance d'environ 120 km réalisé en 2009.
- Construction du tronçon reliant Sidi Yahya à Mechra Bel Ksiri sur environ 40 km réalisé en 2009.
- Doublement de la voie entre Fès et Meknès sur 60 km réalisé en 2007.
- Doublement de la voie entre Casablanca et Settat sur environ 60 km réalisé en 2008.
- Les projets à moyens termes :
Infrastructures aéroportuaires[modifier]
Aéroports[modifier]
Article détaillé : Aéroports marocains classés par le nombre de passagers.
Au Maroc, on compte environ 19 aéroports internationaux, dont celui de Casablanca est le plus important du pays et un des plus grands en Afrique.- Aéroport Agadir - Al Massira
- Aéroport Essaouira - Mogador
- Aéroport Al Hoceima - Cherif Al Idrissi
- Aéroport de Errachidia
- Aéroport Casablanca Tit Mellil
- Aéroport Mohammed V de Casablanca
- Aéroport de Dakhla
- Aéroport Fès - Saïss
- Aéroport Kénitra
- Aéroport international Laâyoune - Hassan 1er
- Aéroport Marrakech - Menara
- Aéroport Internationale de Nador
- Aéroport de Ouarzazate
- Aéroport Oujda-Angads
- Aéroport international Rabat - Salé
- Aéroport Tanger - Ibn Battouta
- Aéroport Tétouan - Sania R'mel
Compagnies aériennes marocaines[modifier]
- Royal Air Maroc
- Atlas Blue
- Jet4you
- Regional Airlines
- Tingair
- Air Arabia Maroc
- Casa Air Service
- RAM Express filiale de la RAM
Infrastructures portuaires[modifier]
Le Maroc compte 18 ports de pêches dont le plus grand est celui de Tanger Med qui est par ailleurs le plus grand d'Afrique .- Les ports de commerces et d'industries
- Les ports pétroliers et minéraliers
Barrages, canaux et irrigation[modifier]
Les barrages[modifier]
Barrage | Bassin | Ville la plus proche | Date de mise en service | Capacité (Mm3) |
---|---|---|---|---|
El Kansera | Sebou | Khemisset | 1935 | 267,0 |
Bine El Ouidane | Oum Errabiaa | Azilal | 1953 | 1 384,0 |
Mohamed V | Moulouya | Berkane | 1967 | 410,0 |
Moulay Youssef | Oum Errabiaa | Demnate | 1969 | 175,0 |
Hassan Addakhil | Anti-Atlas | Errachidia | 1971 | 347,0 |
Youssef Ben Tachfine | Souss-Oued Massa | Tiznit | 1972 | 303,5 |
Mansour Eddahbi | Sud Atlas | Ouarzazate | 1972 | 529,0 |
Idriss 1er | Inaouen | Fès | 1973 | 1 186,0 |
Sidi Mohamed Ben Abdallah | Bouregreg | Rabat - Salé | 1974 | 486,0 |
Oued El Makhazine | Oued loukouss | Ksar el-Kébir | 1979 | 773,0 |
Al Massira | Oum Errabiaa | Settat | 1979 | 2 760,0 |
Abdelmoumen | Souss-Oued Massa | Agadir | 1981 | 216,0 |
Hassan 1er | Oum Errabiaa | Azilal | 1986 | 262,5 |
Mechra Hammadi | Moulouya | Debdou | 1990 | 269,5 |
Aoulouz | Souss-Oued Massa | Aoulouz | 1991 | 110,0 |
09-avr-47 | Nord | Tanger | 1995 | 300,0 |
Saqui El Hamra | Anti-Atlas | Laayoune | 1995 | 110,0 |
Al Wahda | Ouargha | Ouezzane | 1997 | 3 800,0 |
Sidi Chahed | Sebou | Meknès | 1997 | 170,0 |
Asfalou | Sebou | Taounate | 2000 | 317,0 |
Ahmed El Hansall | Oum Errabiaa | Zaouiyat Echeikh | 2001 | 740,0 |
Moulay Abdallah | Souss-Oued Massa | Agadir | 2002 | 110,0 |
Plusieurs autres barrages sont en cours de construction, notamment sur l'oued Guir (Bouanane) et sur l'oued Aït Ameur (entre Essaouira et Agadir).
- Evolution du nombre de barrage au Maroc :
Les canaux[modifier]
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Les zones irriguées[modifier]
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Les ressources d'énergie : électricité.[modifier]
- Puissance installée (2006) : 5 232 MW[37]
- En 2010, la puissance installée de l'énergie éolienne a atteint 280 MW[38]
- Énergie nette appelée (2006) : 21 105 GWh
- Production d’énergie électrique (2006) : 19 822 GWh
Répartition de la production :
- Énergie thermique : 18 053 GWh
- Énergie hydroéléctrique : 983 GWh
- Énergie STEP : 603 GWh
- Énergie éolienne : 183 GWh
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